En décembre 2014, le président de la région Réunion, maître d’ouvrage de la Nouvelle Route du Littoral, a posé symboliquement le premier accropode. Depuis une centaine, installés au pied des digues se seraient « brisés comme du verre », d’après le Journal de l’île.
A qui la faute entre le maître d’œuvre (Egis) et le groupement d’entreprises (GTOI-Vinci-Bouygues-SBTPC)? Le tribunal administratif tranchera avec l’aide d’un expert.
D’après le Journal de l’île, « un béton trop sec » dû à un mauvais dosage dans la formule pourrait être à l’origine de ces anomalies. Ces dernières pourraient, d’ailleurs, coûter 100 millions d’euros.
Une chose est sûre, si le bureau d’études d’Egis s’est chargée de la formule de fabrication du béton, c’est le groupement qui a construit, dans son usine au Port, ces accropodes de près de 30 t chacun.