L’évènement a permis de mobiliser différents acteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes sur la nécessité de construire des infrastructures opérationnelles pour accompagner la montée en puissance des nouveaux modes de transport.
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Indura a par ailleurs rappelé l’arrivée, cette année, de 17 nouveaux membres (15% de plus qu’en 2017), parmi lesquels trois acteurs de la maîtrise d’ouvrage : le groupe SERL, le SYTRAL, et le Conseil départemental de l’Isère.
« Notre raison d’être est d’innover ensemble pour construire des infrastructures durables et intelligentes, a assuré Paul Galonnier, président du cluster. Notre cœur de métier est de faciliter l’innovation dans les entreprises, de faire émerger des projets collaboratifs au sein de l’écosystème des infrastructures en Auvergne-Rhône-Alpes, d’animer le réseau et faire reconnaître ses savoir-faire et de sensibiliser les entreprises à l’international en facilitant leurs démarches ».
3 axes stratégiques
La politique du cluster Indura se déploie en trois axes prioritaires. Le premier vise à accélérer les transitions écologiques, numériques et énergétiques des infrastructures d’énergie et de mobilité. Le cluster travaille par exemple sur la route de demain (routes connectées, routes productrices d’énergie...).
L’objectif de l’axe 2 est de transformer les espaces et réseaux urbains pour les usages de demain, en requalifiant les friches industrielles, en limitant l’apparition d’îlots de chaleur et en améliorant la gestion des déchets de chantiers de travaux publics.
Enfin, l’axe 3 consiste à construire différemment pour prévenir les risques climatiques, naturels et technologiques. En effet 80% des communes de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont concernées par un risque naturel. Les territoires de montagne sont particulièrement exposés en raison des effets gravitaires et les climatologues prévoient la survenue de catastrophes naturelles plus intenses. Un projet est par exemple mené sur la prévention du risque rocheux avec le projet national C2ROP.