Le renforcement structurel ou comment pérenniser nos ponts

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La maîtrise du vieillissement des ouvrages d’art passe par de nouvelles solutions et techniques. De plus en plus de traitements curatifs visent plus particulièrement le renforcement structurel. Les donneurs d’ordres en charge du patrimoine des ponts en France - État, collectivités, concessionnaires privés - ont à leur disposition un panel très large de techniques pour entretenir et réparer les ouvrages d’art, ceci dans une logique de pérennisation. Parmi les intervenants du marché qui développent des solutions adaptées, on retrouve de grands spécialistes, à l’image de Freyssinet, intervenant dans le monde entier, aussi bien sur les ouvrages neufs que plus anciens, de la réparation au renforcement structurel au moyen de précontrainte additionnelle. L’entreprise utilisera également des techniques courantes comme le béton projeté, un procédé couramment utilisé pour rétablir ou augmenter la charge portante initiale, ou encore, l’application de tissus de fibre de carbone en complément structurel qui fonctionne comme une armature passive. Ce procédé, apparu dans les années 1990, et utilisé par d’autres industries comme la construction aéronautique, a l’avantage d’offrir une mise en œuvre facile et rapide, optimisant d’autant le coût global de la réparation. Dans un autre registre, la protection cathodique à courant imposé est une méthode adaptée pour traiter un désordre récurrent des bétons armés vieillissants, et la corrosion des armatures. Le viaduc de Saint-Cloud, en région parisienne, ou celui de Cerbère, à côté de Perpignan, ont fait l’objet de ce type de traitement. Des ouvrages neufs, comme le viaduc de la Nouvelle Route du Littoral à la Réunion, sont d’ailleurs pré équipés de tels dispositifs dans le cadre d’une maintenance préventive en milieu marin et salin.