L’importante pluviométrie a atteint 180 mm en trois jours et provoqué, en plus de l’effondrement d’une buse métallique, un vide sous la chaussée de près de 40 m3.
PUBLICITÉ
Sollicité par la direction interdépartementale des routes ouest, le département laboratoire de Saint-Brieuc du Cerema ouest a donc réalisé une expertise de l’effondrement et défini les mesures conservatoires à prendre immédiatement.
Moins de 48 heures après la survenance du sinistre, des sondages géotechniques ont été effectués afin de savoir si la structure de la chaussée masquait d’autres vides importants.
Aucun vide n’a été décelé et le suivi topographique a montré une stabilisation des déformations. C’est pourquoi, des travaux de restructuration, de la chaussée en terre-plein central et en bande d’arrêt d’urgence ont été réalisés. Ils se sont déroulés la nuit pour augmenter les capacités des voies encore en circulation.
Sous la voie rapide vers Paris, une mise en œuvre d’inclusions rigides a également eu lieu afin de renforcer le corps de remblai au-dessus de la buse effondrée.
Les travaux suivants ont consisté à percer deux autres buses hydrauliques sous le remblai de la route nationale. Celle existante, trop endommagée, sera comblée et abandonnée.
Après une campagne d’injection permettant de neutraliser les derniers vides existants dans le remblai, celui-ci sera repris puis la chaussée refaite.