Depuis novembre 2017, la start-up Sharemat a lancé une application web déclinée sur mobile, disponible en France et en Belgique, qui permet de suivre un parc de matériels TP et même de louer les engins afin d’optimiser leur utilisation. Elle sera présente dans le village Startup du salon Intermat du 23 au 28 avril prochain.
En 2015, Jean-Luc Firmin et Xavier Courjaret ont lancé une solution retenue par les armées françaises Terre et Air pour le maintien en conditions opérationnelles de leur parc de machines de TP. Fonctionnant comme un site de e-commerce, cette plateforme permet de commander des pièces de 60 marques différentes. Comme le racontent les deux collaborateurs, désormais dirigeants de Sharemat, c’est dans la lignée qu’est née la nouvelle application web. Ils déclarent :« Notre conviction était forgée que la digitalisation pouvait nous permettre d’inventer une nouvelle façon de travailler avec une machine de TP. »
Dans la pratique, sur chaque machine est fixé un boitier (Sharemat box) qui transfère les informations de géolocalisation et d’heures de fonctionnement. Le carnet d’entretien et les interventions sont gérés en ligne et partagés. La solution numérique Sharemat remplace en quelque sorte les tableaux de type Excel que chaque intervenant s’envoie par mail. Sur cette plateforme, un suivi du matériel en temps réel est proposé aux prestataires de maintenance et propriétaires qui peuvent ainsi gérer le partage comme ils le veulent.
Elle permet aux propriétaires d’engins de TP de suivre leur parc de matériels depuis leur ordinateur ou smartphone, de partager les données matériel avec les ateliers qui les entretiennent ainsi que les matériels en les louant à d’autres professionnels quand ils ne les utilisent pas. « Nous nous sommes rendus compte qu’une machine de TP n’était utilisée que 60 à 70% du temps et nous pensons que la location offre la possibilité de mieux rentabiliser une machine tout en diminuant les charges », précise Jean-Luc Firmin.
En plus d’optimiser l’usage des machines, elle contribue aussi à améliorer l’empreinte carbone des chantiers en favorisant l’emploi des matériels dans une même zone géographique et la suppression des temps de transports inutiles.