Le Sénat doit aujourd’hui ratifier l’accord franco-italien du 30 janvier 2012 portant sur la construction de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin dont le projet de loi a été entériné par l’Assemblée nationale le 25 octobre dernier.
Interrogé par nos confrères du Dauphiné Libéré, à quelques heures du vote des sénateurs, le ministre délégué aux Affaires européennes, Thierry Repentin rappelle les avantages qu’apporterait le projet de LGV entre Lyon et Turin. "C’est un projet qui réunit trois opportunités : le renforcement des relations entre France et Italie, le soutien à une croissance durable et à l’emploi, et la relance d’une Europe mieux intégrée dans son axe Ouest-Est", détaille-t-il. Deux jours avant le sommet franco-italien de Rome, le ministre rappelle que le texte devrait être "travaillé jusqu’à mercredi matin". "L’accord devrait au moins comprendre des engagements au niveau du phasage. Je vais m’assurer qu’on ne perde pas l’argent préfléché par l’Europe dans le cadre de la campagne budgétaire 2014-2020", conclut-il.