Le département de la recherche d’Euler Hermes vient de publier une étude économique sur le secteur de la construction au Qatar.
Autrefois délaissée au profit du (très) lucratif secteur des hydrocarbures, la construction prend un nouvel envol au Qatar. Avec le développement économique du pays, les besoins en infrastructures explosent, soutenus par les investissements pharaoniques nécessaires à l’organisation du mondial de football 2022 et par la réalisation du plan Qatar National Vision 2030. Selon une étude publiée par le département de la recherche d’Euler Hermes, la construction pourrait connaître au cours des dix prochaines années une croissance de +10% par an en moyenne annuelle faisant du Qatar un nouvel eldorado pour les grands groupes de BTP internationaux.
Cependant, avec ce développement à outrance, des risques sont à prévoir. D’une part, l’évolution lente de la population qatari limite les besoins en logement. Le rythme de croissance du nombre de logements devrait ralentir rapidement (+1,2% en 2020). D’autre part, les grands groupes de construction vont peser sur les entreprises locales en s’adjugeant assurément la plus grosse part du gâteau que représentent les nombreux marchés.