A l’instar de ses concurrents, le quatrième groupe de BTP français Fayat continue de prospérer malgré une division métal en restructuration et un secteur du BTP en perte de vitesse.
Le groupe familial - récemment remis par Clément Fayat entre les mains de ses fils Jean-Claude et Laurent - réalise en 2013 un résultat positif en dépit d’un contexte économique peu favorable. Pour l’exercice 2012/2013, il affiche un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros et un résultat en hausse à 44 M€ par rapport à l’exercice précédent, indique le quotidien Sud Ouest.
Si auparavant Fayat a pu faire mieux, le groupe n’est que peu impacté par la crise. Sa seule faiblesse réside dans sa division métal en pleine restructuration. En parallèle, la division génie électrique et énergie connaît une belle croissance (10% du chiffre d’affaires) et le matériel routier prospère aux Etats-Unis et en Amérique du Sud malgré un ralentissement en Chine et en France. Côté travaux publics, des rachats judicieux (Bec et Razel) et de nombreuses réalisations de projets (pénétrante de Douala au Cameroun, grands chantiers au Congo-Brazzaville, doublement de la galerie du tunnel de Fréjus, LGV Tours-Bordeaux...) équilibrent un bilan menacé par une baisse de l’activité du secteur après 2014. Dans le bâtiment, enfin, d’après les informations de Sud Ouest, Fayat peut compter sur la réalisation d’un projet emblématique à Bordeaux (un immeuble de 15 000m² sur la rive droite de la Garonne).