Une flotte de 46 machines Volvo s’affairent sur l’île de Sainte-Hélène dans l’Atlantique sud dans le cadre de la construction d’un aéroport et de ses infrastructures.
Il s’agit là du plus grand projet de construction jamais engagé dans l’histoire de l’île de Sainte-Hélène. Territoire britannique d’outre-mer situé à près de 2 000km de la côte africaine, il n’est possible de le rejoindre qu’en prenant le RMS St.Helena, un bateau de Royal Mail qui fait le trajet depuis l’Afrique du sud toutes les trois semaines. La construction d’un aéroport pourrait donc à la fois résoudre le problème d’enclavement mais aussi stimuler le développement économique durable pour les 4 000 habitants de l’île avec l’arrivée chaque année de près de 20 000 touristes.
Le gouvernement de Sainte-Hélène, avec l’aide financier du département britannique pour le développement international (DfID), a donc engagé la construction d’un nouvel aéroport divisée en deux phases d’un coût de 371 millions de dollars. L’aéroport doit être bâti sur la Prosperous Plain, la partie aride située côte nord est de l’île. La première phase consistera à construire l’aéroport et ses infrastructures annexes ainsi qu’une route de 14 km reliant l’aérogare à la capitale Jamestown. La seconde phase quant à elle portera sur l’exploitation de l’aéroport pour une durée de dix ans à compter de février 2016.
Le géant de la construction Basil Read, en charge des travaux, a fait appel à des machines Volvo pour réaliser les travaux de préparation du site de la baie de Rupert. Ces derniers consiste à construire une plateforme et une jetée temporaires en béton avec des points d’amarrage pour permettre le déchargement des matériaux car il n’existe pas de port sur l’île. Une fois entamé le gros oeuvre, 4 pelles EC700DL, 20 tombereaux A40F, quatre tombereaux A30E, deux niveleuses G940, six A30Es convertis en camions-citernes, deux pelles EC360 B et EW140C, quatre compacteurs SD200X, un chargeur L120F et une pelle EC290 seront affectés à la construction de la piste en béton de 1,95 km, de la tour de contrôle, de la caserne des pompiers, soit 2 500m² de chantier.