Malgré l’abandon de plusieurs grands projets d’infrastructures jugés coûteux en temps de crise, le préfet de Midi-Pyrénées a laissé entendre que la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse pourrait finalement voir le jour.
Sur la liste des grands projets d’infrastructures menacés car jugés trop coûteux, la LGV Bordeaux-Toulouse n’a pas encore été enterrée selon Henri-Michel Comet, le préfet de la région Midi-Pyrénées. En effet, les services de l’Etat continueraient de travailler avec les collectivités à son prolongement. En attendant le rapport des parlementaires chargés de faire le tri entre les projets viables ou non et rendu au printemps, le préfet a révélé que les études portant sur la précision du profil du tracé et sur la mise en place des crédits d’enquête publique et de cession foncière se poursuivent. Prudemment, il a estimé que le fait que le travail continue autour de la LGV Bordeaux-Toulouse "pourrait être interprété comme un signe". Pour rappel, les travaux sur la ligne ont commencé en 2012 et devaient s’achever en 2017 pour une mise en service en 2020.