Les travaux d’extension et de modernisation du stade Roland Garros coûteront finalement 340 millions d’euros au lieu des 273 millions d’euros annoncés.
Estimée au départ à 273 millions d’euros, la facture des travaux d’agrandissement et de modernisation du stade Roland Garros s’élève désormais à 340 millions d’euros. "L’estimation de départ, 273 millions d’euros, était à comparer avec le coût de la délocalisation qui était de plus du double. Là, on a tout chiffré en détail, jusqu’aux ampoules. On sait qu’il y aura 35 millions de coûts supplémentaires. Après il y a les honoraires, la TVA et aussi les aléas que nous budgétons par prudence. Cela fait environ 35 millions de plus, soit les 70 millions au total" explique Jean Gachassin, président de la Fédération française de tennis dans le numéro de janvier-février de Tennis Magazine.
Côté financement, la Fédération doit assumer à hauteur de 88% le coût des travaux - soit 85 millions d’euros - et compte sur un prêt bancaire de l’ordre de 148 millions d’euros garanti pour la moitié par la mairie de Paris. Les 40 millions d’euros restants devraient être financés "grâce à l’obtention de subventions publiques dont une de 20 millions d’euros de la mairie de Paris". "Dans notre business plan, il faudra dégager d’ici 2018 20 à 25 millions de plus pour pallier la défection de l’Etat. Il faut les trouver !" ajoute Jean Gachassin qui envisage, en conséquence, d’augmenter le prix de la licence et des places pour Roland Garros et faire appel aux donateurs. Le nouveau Roland Garros étendu à 12,5 hectares, avec un Central doté d’un toit amovible, ne devrait pas être livré avant 2018 car "Gilles Jourdan, le responsable du projet chez nous, nous a affirmé qu’on jouerait avec le feu si l’on ne programmait pas sur un an de plus les travaux" indique également le président de la FFT.