Les 300 travailleurs du chantier d’extension du métro d’Alger sont en grève. Ils dénoncent des conditions de travail invivables.
Selon le Quotidien d’Oran, les quelque 300 travailleurs œuvrant sur le chantier d’extension du métro d’Alger ont décidé à l’unanimité de faire grève. Amara Mokhtar, membre du syndicat (UGTA) dénonce des conditions de travail invivables pour les ouvriers. "Les travailleurs du chantier d’extension du métro d’Alger travaillent 12h par jour, à raison de deux équipes, de 7h à 19h et de 19h à 7h (...) Nous travaillons sur un chantier accéléré. Nous n’avons comme seul jour de repos que le vendredi, et nous sommes obligés de travailler le samedi. Celui qui refuse risque de se voir signifier la fin de son contrat de travail", explique-t-il. En outre, il dénonce des pratiques illégales de la part des entreprises Andrade Guttierez ,Zagope et Texeira qui ne paient "que 50% de plus pour chaque heure supplémentaire travaillée, alors que la loi prévoit davantage". Le porte-parole exige que le samedi "soit payé dans le régime des heures supplémentaires ou bien qu’on ne nous oblige plus à travailler durant cette journée". Car le cumul des quelque 118 heures supplémentaires mensuelles est à l’origine de "problèmes de santé graves" chez certains ouvriers.