Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a affirmé hier que le chantier du réacteur EPR de Flamanville irait "jusqu’au bout" malgré les surcoûts.
Jean-Marc Ayrault a coupé court à la polémique ce jeudi 6 novembre. Le premier ministre a assuré que le réacteur EPR en construction à Flamanville (Manche) verra le jour en dépit des 2 milliards d’euros de surcoûts annoncés par EDF (le chantier représente désormais un coût de 8,5 milliards d’euros) et fortement décriés par les écologistes. Il a affirmé entre autres que "la durée de vie de cette centrale, qui sera la plus sûre du monde, sera de 60 ans". Pour justifier ces coûts supplémentaires, le premier ministre explique que "ce qui fait que c’est cher, c’est que la sûreté, la sécurité sont mises au-delà de toutes les exigences qu’il y a jamais eu jusqu’à présent". Et d’ajouter, "si on veut ramener au kilowattheur, cela n’aura pas l’impact que vous craignez sur le prix de l’énergie".