Le ministre délégué aux transports, Frédéric Cuvillier a lancé, le 19 novembre dernier, la campagne 2012-2013 de viabilité hivernale des routes en se rendant au centre d’entretien et d’intervention de la direction des routes d’Ile de France à Chevilly-Larue.
Cette visite de terrain pour rencontrer les agents et s’assurer des moyens déployés pour "garder la route au noir" lors des intempéries hivernales avait également pour objectif de rappeler que "pour circuler en hiver, nous avons tous un rôle à jouer", a insisté le ministre. Une déclaration qui tient presque du slogan, mais qui illustre aussi le niveau de mobilisation (Etat, collectivités locales, chauffeurs, médias) et d’organisation que réclament de telles opérations.
La réussite d’une campagne de viabilité hivernale ne doit pas pour autant se résumer au maintien systématique de la circulation. Il s’agit de trouver un point d’équilibre entre l’importance des moyens matériels et humains mis en oeuvre et les inconvénients qu’entraînerait une dégradation des conditions de circulation. Dans certains cas, les coûts induits pour la collectivité peuvent être prohibitifs et la dépense peu utile, sans compter les conséquences écologiques de traitements excessifs. C’est pourquoi tous les gestionnaires de réseau routier fixent des priorités d’intervention.