La Russie continue de souffler le chaud et le froid à propos de son programme TGV de 3 000 km dont la mise en œuvre au cours des mois à venir paraît de plus en plus improbable.
Si les dirigeants russes soutiennent publiquement cet énorme projet qui doit permettre à la Russie de relier ses grandes villes et ainsi améliorer sa maîtrise du territoire, la question du financement reste à trancher. En effet, après avoir été reporté à 2012 pour cause de crise, le financement pourrait à nouveau être retardé. "Nous faisons tout notre possible, mais ce n’est pas sûr que ce soit réalisable en 2013", déclarait le président de la société nationale des chemins de fer russes, Vladimir Iakounine, dans le quotidien Les Echos, avant de préciser que le projet n’était "pas gelé".
Même si Vladimir Poutine lui-même est monté au créneau pour rappeler que la Russie devait se munir de la grande vitesse, beaucoup peine à croire que le projet puisse prendre forme d’ici 2018 et le Mondial russe de football.