Période d’économies oblige, une commission a été mandatée par le gouvernement pour répertorier les dix projets d’infrastructures jugés indispensables parmi les projets listés dans le schéma national des infrastructures de transport (Snit).
Le ministre des transports Frédéric Cuvillier a nommé une commission pour faire le tri parmi les projets d’infrastructures précedemment listés. En effet, en période de crise, l’actuel gouvernement n’a plus les moyens de fournir les 245 milliards nécessaires à la réalisation du Snit. Les membres de la commission ont dix mois pour remettre un rapport répertoriant les 10 projets d’infrastructures jugés indispensables. Pour le moment, seules les LGV Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes, le contournement Nîmes-Montpellier et le dernier tronçon du TGV-Est vers Strasbourg sont assurés de voir le jour. Les projets les plus menacés sont "ceux qui n’ont jamais existé que sur le papier" mais aussi ceux qui ont nécessité plusieurs études ou qui ne sont plus rentables. Sont concernés le canal Seine-Nord qui coûte maintenant 6 milliards au lieu des 4,7 prévus initialement, la liaison Poitiers-Limoges qui ne devrait générer que peu de trafic, ainsi que la liaison Tours-Bordeaux jusqu’à l’Espagne mal accueillie en Pays-Basque. Du côté des autoroutes, à l’heure où la construction est soumise au développement durable, les voies rapides Lyons-Saint-Etienne et Toulouse-Castres, ainsi que l’achèvement du périphérique de Caen sont compromis.