L’agence de presse publique Brasil a annoncé la reprise du chantier du grand barrage hydroélectrique de Belo Monte (Amazonie) après qu’un accord a été passé entre le consortium et un groupe d’autochtones qui manifestait depuis 10 jours sur le chantier.
Norte Energia, le consortium public qui construit le barrage de Belo Monte, a finalement trouvé un accord avec les 150 manifestants qui occupaient le site de Pimentel, un des quatre chantiers du barrage, depuis le 8 octobre dernier. La cinquantaine de pêcheurs, associée à une centaine d’indiens réclamaient la délimitation de leurs terres et l’expulsion des non indigènes, l’amélioration du système de santé, l’eau potable et l’assainissement de base. En outre, ils accusent Norte Energia de ne pas respecter l’engagement pris auprès de l’institut brésilien de l’environnement (Ibama) selon lequel l’entreprise devait trouver une solution pour le passage des bateaux d’une rive à une autre. Norte Energia doit maintenant faire face à l’association Xingu Vivo qui défend les droits des autochtones. Cette dernière a menacé le consortium de fortes amendes s’il ne respectait pas une fois de plus ses promesses.