Le chantier de la LGV Tours-Bordeaux avance à pas de géant. Cet investissement de 7,8 milliards d’euros prévoit de joindre Bordeaux de Paris en 2h et permettra de continuer vers l’Espagne la ligne SEA (Sud-Europe-Atlantique). Ce PPP est le plus gros contrat jamais signé en France et le plus gros chantier du moment en Europe.
Malgré la récente décision de l’agglomération de Bayonne-Biarritz de suspendre sa participation au financement du projet dans l’attente de garanties gouvernementales sur la poursuite de la liaison vers l’Espagne, le chantier de la LGV Tours-Bordeaux avance vite. Actuellement, plus de 700 machines œuvrent sur le chantier et 2800 personnes y travaillent. Depuis le début de l’année 2012, près de 3 million de m3 de remblais ont déjà été installés sur les 30 millions de m3 du total. 79 ouvrages d’art sont en cours de construction sur plus de 700 au total dont 19 viaducs. La tranchée de 1,7km de Veigné en Indre-et-Loire, et le viaduc de la Dordogne au nord de Bordeaux seront les ouvrages qui prendront le plus de temps. "Il reste seulement 2 ou 3 communes où il faut finaliser les négociations sur le tracé" assure Xavier Neuschwander, directeur de projets chez Cosea.
Pour rappel, c’est la société Lisea (constituée par le groupe Vinci, la caisse des dépôts, Meridian Infrastructures et Axa Private Equity) qui a obtenu la concession de l’exploitation de la LGV Tours-Bordeaux pour 50 ans. Sa livraison est prévue pour l’été 2017.