En visite dans le Tarn, le ministre délégué aux transports, Frédéric Cuvillier, a dû répondre aux questions portant sur la réalisation de la LGV Bordeaux-Toulouse. Un projet dont l’avenir est toujours aussi incertain.
Depuis que les membres du gouvernement annoncent partout que certains projets de lignes à grande vitesse (LGV) ne verront pas le jour faute de moyens, l’inquiétude monte dans les régions concernées par ces infrastructures ferroviaires. Une inquiétude fondée au regard des déclarations de Frédéric Cuvillier qui a soufflé le chaud et le froid au sujet de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, en marge d’un déplacement dans le Tarn.
Après avoir qualifié les projets LGV "d’indispensables", le ministre a souligné des contraintes de "faisabilité" ou encore de "soutenabilité". En creux, on comprend que le financement de la liaison à grande vitesse Bordeaux-Toulouse aura des difficultés à être bouclé en comptant sur l’Etat pour prendre sa pleine part au côté d’un partenaire privé. Une analyse à demi confirmée par le ministre qui a évoqué la recherche de "financements européens complémentaires" pour soutenir les grands projets de l’Hexagone.