Le nouveau tracé ferroviaire conçu par le Cameroun devrait permettre d’interconnecter le Cameroun avec les pays voisins, mais également, le désenclavement des bassins de production agricoles et miniers.
Après la mise en route de ses grands projets, notamment dans le domaine de l’exploitation minière (fer au Sud et bauxite dans l’Adamaoua), ainsi que la construction du port en eau profonde de Kribi, le Cameroun a maintenant besoin d’étendre son réseau ferroviaire aujourd’hui de 1 000 km, afin de booster ses exportations minières et capter le trafic sous-régional.
La première mouture de ce plan directeur ferroviaire national avait été présenté à la presse en avril 2011. Le nouveau plan directeur ferroviaire national va entraîner à partir de 2015, un accroissement constant du produit intérieur brut (PIB) de l’ordre de 4,75 % par an jusqu’en 2040, prévoit le ministère de l’Economie. « De même, le volume des importations des matières premières et secondaires va être réduit, au profit d’une augmentation du volume des exportations dans la sous-région Afrique centrale », affirme-t-on au ministère de l’Economie. Le projet pourrait générer à court terme 348 300 emplois et à moyen terme 256 000 emplois. Des emplois concernent tous les secteurs de l’économie, de l’encadrement technique aux agents d’exécution.
Le coût global du projet est estimé à 14 976,5 milliards de FCFA (23 Md€). Les financements sont actuellement recherchés. Le gouvernement camerounais prévoyait de commencer la mise en œuvre de ce plan ferroviaire dès cette année 2012, et ce jusqu’en 2020.
Ce plan directeur national a été mené en partenariat avec une entreprise coréenne