L’avant-projet du nouveau schéma national des infrastructures de transport (SNIT) qui définit les travaux à mener dans ce domaine durant les 30 ans à venir manque de précision aux yeux de l’autorité environnementale (AE). Il ne démontrerait pas sa compatibilité avec les objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le président de l’AE, Michel André, attend que les auteurs du SNIT prouvent la capacité du schéma d’infrastructures de transport à atteindre l’objectif d’une réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre, d’ici 2050. "On ne dit pas que ce n’est pas possible ou que c’est contradictoire [ndlr : à l’objectif], on dit qu’il y a une explication à donner au public parce que dans l’état actuel, ce n’est pas clair", a-t-il ajouté.