Le rétrofit permet de modifier la motorisation des véhicules thermiques, par exemple en les transformant en véhicules électriques à batterie, à combustible hydrogène ou en véhicules hybrides rechargeables, et donc d’accélérer la décarbonation des mobilités. Les trois arrêtés publiés permettront un déploiement plus massif du rétrofit, dans le cadre du plan d’action national en faveur du rétrofit, annoncé le 26 avril dernier.
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Ces évolutions étendent la dispense d’avis technique du constructeur pour des véhicules âgés de plus de 5 ans, déjà en vigueur pour le rétrofit électrique, à des opérations de rétrofit visant un changement de motorisation ou de source d’énergie telles que rétrofit GNV ou GPL, rétrofit hybride ou hybride rechargeable, ou rétrofit hydrogène thermique. Enfin, pour les véhicules utilitaires lourds, l’installation d’un système de dépollution efficace atteignant le niveau de dépollution Euro VI, permettra de prétendre à un certificat Crit’Air 2.
« Même si les ventes de véhicules électriques progressent régulièrement, la moitié du parc automobile français sera encore carboné à l’horizon 2035. Il est donc nécessaire d’agir sur ce parc de véhicules via des opérations de rétrofit qui permettront de remplacer les moteurs thermiques par des propulsions à moindre émission. Grâce à ces trois arrêtés, l’activité des industriels du rétrofit en sera facilitée et cette filière naissante pourra accélérer son développement », commente Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie de France.