Le récent rapport de la CRE1 sur l’avenir des infrastructures gazières est formel. Le réseau de distribution de gaz est, et restera, un actif indispensable pour la décarbonation de l’économie à horizon 2050, notamment avec le verdissement du gaz et ce, à un coût maîtrisé. Une donnée importante à prendre en compte pour le pouvoir d’achat des Français.
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Autre avantage de cette production locale, le gaz produit en France a permis d’améliorer la balance commerciale du pays : près d’un milliard d’euros ont été économisés en 2022 sans prendre en compte la production d’engrais naturel associée à la méthanisation.
Les gaz verts, énergie renouvelable produite à partir de déchets collectés dans les territoires, apportent une réponse concrète pour contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone.
En 2022, la dynamique de développement de la filière biométhane s’est poursuivie. Fin mars 2023, plus de 550 sites étaient raccordés aux réseaux gaziers. Leur capacité de production représente l’équivalent de la consommation de 2,5 millions de logements neufs.
Dès aujourd’hui, collectivités, industriels, acteurs du traitement de l’eau ou des déchets, énergéticiens, bailleurs... œuvrent collectivement pour valoriser les ressources des territoires afin de produire une énergie renouvelable locale pour le chauffage, la mobilité et l’industrie.
Les gaz renouvelables permettront de couvrir 20 % de la consommation de gaz dès 2030 et 100 % en 2050. Plusieurs études confirment le potentiel de gaz renouvelables dont la production repose sur différentes technologies et intrants. L’obligation du tri des biodéchets par les collectivités dès le 1er janvier 2024 représente à ce titre un potentiel de 5 TWh/an.