Représentant un marché de 700 millions d’euros, la nouvelle station permettra de répondre aux futures normes environnementales et sanitaires, ainsi qu’aux besoins à venir de la collectivité. Elle traitera les eaux usées de 26 communes, soit l’équivalent de 680 000 habitants.
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Les performances de traitement des eaux d’Haliotis 2 seront supérieures aux normes sanitaires avec près de 90% des microplastiques qui seront éliminés par la station.
Elle possédera une unité industrielle de Réutilisation des Eaux Usées Traitées capable de recycler 5 millions de mètres cubes d’eau par an, c’est-à-dire la totalité des besoins en arrosage des espaces verts et de nettoyage des voiries de la Ville de Nice.
Elle produira 4 fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme aujourd’hui. Elle permettra la valorisation énergétique optimale des boues issues de l’épuration des eaux usées et produira le biométhane nécessaire à la consommation de 11 000 logements ou alors l’équivalent de 290 bus.
Le potentiel énergétique complémentaire des boues séchées sera pleinement valorisé à l’UVE de l’Ariane à Nice via son réseau de chaleur. Enfin, le potentiel calorifique de l’eau usée traitée sera mis à profit via le réseau de chaleur irriguant l’aéroport et le Grand Arénas.
Le projet s’attache aussi à créer un aménagement urbain et paysager en entrée de ville avec 4,5 hectares de biodiversité composés de 600 arbres, haies vives et garrigue.
Le démarrage des travaux est prévu pour le début du deuxième semestre 2024 avec une mise en service progressive de 2025 à 2030.