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ENVIRONNEMENT

Qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines franciliennes : premiers retours d’expériences

BRUNO MORTGAT, LE 10 MARS 2022
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Qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines franciliennes : premiers retours d’expériences
©Bmazerolles, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Cinq technologies d’amélioration de la qualité de l’air ont été testées dans les enceintes ferroviaires souterraines franciliennes depuis 2018. Se révélant complémentaires, elles seront testées à plus grande échelle dans une seconde phase expérimentale.

La Région Île-de-France a lancé, en 2018, un appel à projets pour soutenir des projets pilotes afin d’améliorer la qualité de l’air dans les espaces souterrains des transports en commun d’Île-de-France. 5 lauréats portant des technologies innovantes et prometteuses pour répondre aux problématiques liées à la qualité de l’air en souterrain avaient alors été soutenues à hauteur de 1 M€ :
·         Starklab pour son système de filtration de l’air au travers d’une interface air-eau ;
·         Tallano Technologie pour son système original de captation à la source des particules de frein, baptisé « Tamic » ;
·         Sicat/TrapApart pour son système de « piège à particules fines » fonctionnant grâce aux fortes turbulences d’air aux abords des quais (les particules piégées s’accumulant sur un filtre lavé 4 à 6 fois par an) ;
·         Suez pour sa technologie d’ionisation positive (les ions générés par une électrode viennent charger positivement les particules fines de l’air qui s’agrègent ensuite contre une plaque collectrice) ;
·         Air Liquide pour son système de capture des particules en suspension dans l’air par des purificateurs électrostatiques par ionisation positive.

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Des technologies à combiner

La région Île-de-France a rendu publics les premiers enseignements de cette expérimentation, qui a surtout mis en évidence la complexité des défis méthodologiques pour évaluer les technologies, avant de pouvoir les déployer plus largement.
Chacune des technologies testées présente en effet une efficacité spécifique pour lutter contre la pollution de l’air dans le milieu particulier des enceintes ferroviaires souterraines, avec la nécessité parfois de les adapter à des contraintes particulières. Toutefois l’obtention d’une efficacité avérée relève certainement plus d’une combinaison de technologies qu’à l’utilisation de l’une ou d’une autre en particulier.

Deuxième phase d’expérimentation

Une seconde phase d’expérimentation est nécessaire à plus grande échelle : une station entière, un quai ou un wagon entier, en conditions réelles, et sur une longue durée (plusieurs mois voire une année). La durabilité des gains, la maintenabilité des dispositifs, l’encombrement induit sur les quais, le traitement des particules captées et les nuisances sonores feront notamment partie des critères.
La région Île-de-France et ses partenaires ont décidé de créer un comité de suivi qui aura pour objectif de coordonner les initiatives des différents partenaires sur le sujet dans les prochains mois : nouvel appel à projet de la Région Île-de-France, plan global d’Île-de-France Mobilités contre la pollution de l’air, plan de la SNCF, plan de la RATP, ainsi que mesures et évaluations des innovations avec Airparif et Airlab.

Programme de modernisation des rames et des trains

Le cas échéant, ces dispositifs technologiques pourront accompagner la réduction des émissions de particules engagée par le programme de modernisation des rames et des trains de 10 milliards d’euros financés par Île-de-France Mobilités, visant à remplacer d’ici 2033 tous les anciens métros et à introduire de nouveaux trains équipés de système de freinage électrique sur les RER B, D et E. Île-de-France Mobilités finance également pour près de 150 millions d’euros, le renouvellement intégral des extracteurs d’air, sur la même période.



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