« Il reste 10 000 jours avant 2050, à cette date les EnR devront représenter 75 % de l’énergie consommée en France, selon l’Ademe et RTE. La France n’est pour l’instant pas en ligne avec ses objectifs et doit dès à présent passer à la vitesse supérieure en matière de renouvelables, a d’entrée déclaré le président du SER Jean-Louis Bal. C’est aussi un enjeu de responsabilité et de crédibilité par rapport aux jeunes générations, qui attendent une mobilisation forte de toutes les parties-prenantes. Dans ce contexte, les candidats doivent se saisir des outils déjà existants et être en capacité d’en faire émerger de nouveaux pour accélérer et accompagner ce formidable projet rassembleur qu’est la transition énergétique ».
PUBLICITÉ
1. Un « Fonds social pour le climat » pour accompagner les plus vulnérables et permettre une transition énergétique pour tous.
2. Un « Parcours renouvelable » pour décrocher un emploi dans la transition énergétique.
3. Une « étude d’impact climatique » sous l’autorité du Premier ministre pour une meilleure cohérence des politiques publiques.
4. Une ambition énergétique cohérente avec celle de l’Union Européenne et assise sur une fiscalité allégée pour les énergies renouvelables.
5. Un nouveau programme industriel « France Renouvelables » pour renforcer la souveraineté de la France dans les technologies stratégiques de la transition énergétique.
6. Un pacte « Investir en confiance » pour renouveler les modes de financement des énergies renouvelables.
7. Un programme national de sortie des énergies fossiles dans les secteurs encore dépendants.
8. Un renforcement des ressources humaines et des capacités de pilotage de la politique de développement des énergies renouvelables pour respecter les objectifs fixés.
9. Un programme national d’information sur les énergies renouvelables pour un débat éclairé et fondé sur des faits.
10. Une France exemplaire en Europe et dans le monde pour se positionner comme une nation leader de la transition énergétique.
50 mesures sectorielles
En complément de ces propositions, près de 50 mesures sectorielles ont été élaborées afin de répondre aux enjeux des 12 filières du renouvelable français et ainsi générer des retombées environnementales et économiques significatives.
Parmi celles-ci, mentionnons en soutien à la filière de la chaleur renouvelable le renforcement des fonds Chaleur et Décarbonation en les faisant bénéficier d’une visibilité budgétaire sur 5 ans au lieu d’un seul ; pour la filière bois-énergie individuel un dispositif additionnel pour accélérer le remplacement d’appareils anciens et polluants ; la relance d’appels d’offres en faveur de la cogénération bois, l’abaissement du taux de TVA pour les réseaux de froid, ou encore la création d’un dispositif d’aides au fonctionnement pour les chaufferies CSR.
Du côté des EnR électriques, le SER souhaite la création d’un fonds de transition écologique alimenté par les revenus de parcs éoliens terrestres en faveur des communes d’implantation ; lancer un exercice de planification spatio-temporelle de l’éolien maritime dès 2022 avec un cap de 18 GW à l’horizon 2035 ; doter la France d’un objectif de développement des énergies marines de 500 MW dans la prochaine PPE, lancer des appels d’offres pour de nouvelles concessions hydroélectriques et pour le stockage en stations de transfert d’eau par pompage (Step) ; investir dans l’industrie d’équipement photovoltaïque en France,, ou encore produire et injecter 12 TWh de biométhane dans les réseaux gaziers à horizon 2023 et créer près de 16 000 emplois directs et indirects d’ici la fin de la décennie.
Plus d’infos : Livre Blanc Acte II