Dans l’optique de la tenue de la 21e édition d’Intersol du 21 au 23 juin 2022 à Lyon, un appel à communications est lancé jusqu’au 28 février à la communauté des acteurs concernés par la thématique de la gestion des sols.
Le sol ne se résume pas à son seul aspect de support agronomique : il constitue le socle de tout patrimoine foncier, peut être un vecteur de transport et de transfert de pollution. Il protège également de nombreuses sources d’alimentation en eau (usages agricole, urbain, industriel). La liste des diverses fonctionnalités du sol est longue et insuffisamment mise en avant.
Si les pollutions ponctuelles des sols font aujourd’hui l’objet de toutes les attentions de la part des États et Régions qui se sont dotés d’une législation spécifique en la matière, les pollutions causées par des sources diffuses sont, quant à elles, encore souvent mal identifiées (retombées atmosphériques, utilisation de pesticides et de fertilisants par l’agriculture, épandage de boues de stations d’épuration, activités industrielles…). L’érosion, la compaction, l’imperméabilisation, les pertes en matière organique et en biodiversité constituent d’autres menaces qui pèsent sur les sols.
Interdisciplinarité nécessaire
2020 à 2030 sera la décennie où les grandes décisions, en matière environnementale, seront prises pour les 50 ans à venir. La gestion des sols n’échappe pas à cette règle. Il devient donc urgent que l’ensemble des acteurs et des parties prenantes concernés se mobilisent afin de mettre en commun leurs connaissances pour le bien-être de tous. Plus que jamais, l’interdisciplinarité est nécessaire pour permettre de renouveler les logiques d’approches et capitaliser ainsi sur les connaissances d’experts d’horizons différents qui n’ont pas toujours l’occasion de se rencontrer.
Dans ce contexte, Intersol constitue pour les intervenants une opportunité unique de présenter leurs retours d’expériences dans les cinq grands thèmes du congrès : génie écologique et biodiversité ; enjeux et risques sanitaires, environnementaux et socio-économiques ; traitements en fonction des usages ; suivi et gestion numériques des sols ; sols et enjeux climatiques. Les candidatures sont à retourner avant le 28 février.