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ENVIRONNEMENT

Déchets dangereux : activité en recul en 2020

BRUNO MORTGAT, LE 14 JANVIER 2022
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Déchets dangereux : activité en recul en 2020
Acronyme utilisés UIDD : usine d’incinération de déchets dangereux UIDnD : usine d’incinération de déchets non dangereux ISDD : installation de stockage de déchets dangereux ISDnD : installation de stockage de déchets non dangereux ©Sypred
Le Sypred a publié son panorama annuel français des déchets dangereux pour l’année 2020. Malgré l’absence de données concernant les transferts transfrontaliers, le document met en lumière une baisse d’activité du secteur, essentiellement imputée à la crise sanitaire.

À l’occasion de la publication de son panorama 2020 du traitement des déchets dangereux en France, le Syndicat des professionnels du recyclage, de la valorisation et du traitement des déchets dangereux (Sypred) est revenu sur l’absence de publication de ces résultats l’année précédente. Les données 2019 disponibles dans le registre national des émissions polluantes (Gerep), qui centralise les déclarations annuelles de rejets, n’étaient pas exploitables en raison de bugs informatiques non résolus, explique le syndicat, qui regrette encore pour 2020 l’indisponibilité des données relatives aux importations/exportations, pourtant essentielles pour avoir une image complète de la gestion des déchets dangereux en France.

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Le tonnage total de déchets dangereux traités en France (hors VHU et hors D3E, dont seule une partie des tonnages déclaré sont effectivement des déchets dangereux) s’élève à 5,4 millions de tonnes, en baisse de 500 000 tonnes (- 9,2 %) par rapport à 2018. Un recul attribuable aux perturbations de l’activité industrielle et commerciale en 2020 par la crise sanitaire liée à la Covid19.

En dehors des flux spécifiques que sont les terres polluées, l’amiante, les déchets d’activités de soin à risque infectieux (Dasri) et les PCB, cette baisse de la production de déchets dangereux a touché quasiment l’ensemble des grandes activités de traitement. On note en particulier la baisse de la co-incinération due à l’arrêt des fours cimentiers pendant le confinement, la stabilité de l’incinération qui a répondu aux demandes croissantes des secteurs industriels essentiels qui ont tourné à plein régime durant cette période, et le maintien de la régénération de solvants qui a également répondu à la forte demande industrielle. Hors VHU et D3E, 53 % des opérations de traitements des déchets dangereux sont qualifiées d’élimination, 12 % de valorisation énergétique et 29 % de valorisation matière.



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