À l’occasion de la publication de son panorama 2020 du traitement des déchets dangereux en France, le Syndicat des professionnels du recyclage, de la valorisation et du traitement des déchets dangereux (Sypred) est revenu sur l’absence de publication de ces résultats l’année précédente. Les données 2019 disponibles dans le registre national des émissions polluantes (Gerep), qui centralise les déclarations annuelles de rejets, n’étaient pas exploitables en raison de bugs informatiques non résolus, explique le syndicat, qui regrette encore pour 2020 l’indisponibilité des données relatives aux importations/exportations, pourtant essentielles pour avoir une image complète de la gestion des déchets dangereux en France.
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En dehors des flux spécifiques que sont les terres polluées, l’amiante, les déchets d’activités de soin à risque infectieux (Dasri) et les PCB, cette baisse de la production de déchets dangereux a touché quasiment l’ensemble des grandes activités de traitement. On note en particulier la baisse de la co-incinération due à l’arrêt des fours cimentiers pendant le confinement, la stabilité de l’incinération qui a répondu aux demandes croissantes des secteurs industriels essentiels qui ont tourné à plein régime durant cette période, et le maintien de la régénération de solvants qui a également répondu à la forte demande industrielle. Hors VHU et D3E, 53 % des opérations de traitements des déchets dangereux sont qualifiées d’élimination, 12 % de valorisation énergétique et 29 % de valorisation matière.