On estime que près de 20 % de la population européenne est exposée de manière chronique à des niveaux de bruit préjudiciables à la santé humaine, ce qui représente plus de 100 millions de personnes concernées.
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L’étude CNB/Ademe attribue 106,4 milliards aux bruits des transports, et 26,3 milliards aux bruits de voisinage. CINOV GIAc note que ces 132,7 milliards ont été évalués en considérant les effets négatifs du bruit reçu par les riverains à leur domicile et précise que ce bruit reçu au domicile, s’il dépend bien sûr des sources, dépend également de la propagation entre la source et l’oreille, donc de la qualité acoustique du bâtiment d’habitation du riverain impacté.
« Une autre lecture de cette étude peut, et doit donc être faite », estime Jean-Paul van Cuyck, président de CINOV GIAc. «La qualité acoustique des logements est insuffisante pour protéger les occupants, et ce défaut de protection coûte 132 milliards d’euros chaque année ! ».
Selon CINOV GIAc, les solutions à cette problématique sanitaire et économique majeure doivent être recherchées autant au niveau des sources de nuisances sonores qu’au niveau des bâtiments.
« A l’heure où le volet « habiter » du projet de loi climat et résilience est en train d’être débattu au parlement, il devient primordial de prendre en compte la qualité acoustique dans les programmes de rénovation des logements. Il s’agit d’un devoir moral et d’une nécessité sociale mais c’est aussi une question de santé publique et d’économies. » déclare Jean-Paul van Cuyck.
« Cette réflexion sur le confort acoustique des logements s’impose d’autant plus que l’actualité récente fait craindre une nouvelle vague de la pandémie de COVID-19 et d’éventuelles nouvelles mesures de confinement, transformant à nouveau le logement en lieu de travail.»