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ENVIRONNEMENT

Le lithium au coeur d'une bataille normative

LA RÉDACTION, LE 17 NOVEMBRE 2020
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Le lithium au coeur d'une bataille normative
L’organisation internationale de normalisation (ISO), sollicité par la Chine, donne le coup d’envoi pour élaborer des normes volontaires destinées à structurer le marché du lithium. L’AFNOR appelle la France à suivre l’exemple.

Le lithium fait l’objet d’un marché d’intenses tractations de l’Asie au continent nord-américain. Sa consommation affiche une croissance de 20 % par an dans le monde ; en Europe, les besoins en 2030 seront multipliés par 18, puis par 60 en 2050.

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Avec l’intensification des relations commerciales, s’imposent de nouveaux critères partagés qui n’existent pas aujourd’hui. La Chine a donc présenté à l’ISO plus de 100 normes nationales.

La France, et plus largement l’Europe, ont tout intérêt à faire de même, afin notamment de relocaliser l’approvisionnement en matières premières minérales.

« Sont intéressés les fournisseurs mais aussi les utilisateurs de batteries, à commencer par la filière automobile, détaille Patrick D’Hugues, directeur de programme scientifique ressources minérales et économie circulaire du BRGM. Les défenseurs des énergies renouvelables y voient aussi un moyen de définir des gages que le lithium d’une batterie par exemple soit traçable, et qu’il a été fabriqué dans les bonnes conditions sociales et environnementales. »

Dans les faits, les normes internationales porteront sur l’extraction, la concentration, la séparation et la transformation du lithium en composés/matériaux utiles (y compris les oxydes, les sels, les métaux, les alliages maîtres, les matériaux des batteries lithium-ion, etc.).

« Le premier enjeu est bien la désignation, pour clarifier le marché et n’exclure aucun matériau », rappelle David Krupka, chef de projet AFNOR en normalisation.

Les conditions de livraison, mais aussi les méthodes d’analyse chimique utiles pour déterminer les compositions, ou encore les méthodes d’essais favorisant la comparabilité des résultats : chaque point sera débattu.

A ce jour, 14 pays ont répondu favorablement à cet appel de l’ISO. La première réunion de travail sur le plan national aura lieu le premier trimestre 2021. Les professionnels souhaitant y participer peuvent s’inscrire. 



Image par cebbi de Pixabay
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