Au centre de cette boucle : Gaïa, filiale notamment chargée de piloter les flux de matières recyclées. Des flux qui prennent naissance au sein même des usines du groupe, où ils sont gérés par une autre filiale : Boone Comenor Metalimpex. « Son rôle est de prendre en charge tous les déchets métalliques venant de nos usines. Nos déchets d’emboutissage par exemple, qui sont refondus et renvoyés dans nos fonderies », explique Alain Gentilini, Business Developer au sein du Pôle Recyclage et Economie circulaire à la Direction de l’Environnement du Groupe Renault.
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Une phase gérée par une troisième filiale : Indra. « Cette filiale qui résulte de l’association des expertises de Renault et Suez a transformé les anciennes casses automobiles en centres de récupération, en favorisant le réemploi des pièces automobiles et la valorisation matière », retrace Léa Nesslany, assistante médias et influence chez Suez. Avec près de 375 centres VHU agréés en France (30 % des capacités du pays) et 550 000 véhicules traités par le réseau en 2018, Indra occupe la place de leader sur le marché.
Et avec l’essor du véhicule électrique, la prochaine étape pour le groupe sera celle du recyclage des batteries. « Nous travaillons à des solutions de recyclage en boucle courte, c’est à dire de récupération des matériaux de nos batteries pour en fabriquer de nouvelles », dévoile finalement Alain Gentilini. Rendez-vous dans une dizaine d’années pour assister au recyclage des premières batteries arrivées en fin de vie.