« Ce qui arrive aujourd’hui est catastrophique pour notre filière », c’est par ces mots que commence la lettre de Mikaël Mercier, président de Val’hor, adressée aux professionnels du paysage. En effet, le printemps constitue traditionnellement un pic dans l’activité des entreprises de la filière, qui sont aujourd’hui « fermées ou en quasi-arrêt » pour « stopper la propagation du virus ». Ainsi, cette période exceptionnelle « aura un impact considérable » alors que « 50 % du chiffre d’affaires devrait se faire là, maintenant, sur 3 mois ».
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Très inquiet, Mikaël Mercier se demande même s’il y aura « encore demain des fleurs et des plantes françaises, des grossistes, des fleuristes, des jardineries et des paysagistes » ! Toutefois, il indique que l’organisation professionnelle a commencé à travailler à un scénario de sortie de crise, tout en faisant « l’inventaire de tout ce qui va être jeté, perdu pour évaluer le manque à gagner ».
Avant d’énumérer les différentes mesures d’accompagnement et les informations des fédérations membres de Val’hor, Mikaël Mercier salue « le travail et l’engagement des présidents de familles, de tous les responsables professionnels et leurs équipes pour alerter, faire remonter l’information vers le gouvernement ou faire descendre l’information vers leurs adhérents ».
Enfin, il termine sa lettre par un appel à la solidarité : « Il faut que l’on soit solidaires de la nation, il faut que l’on soit solidaires entre nous. Ne bloquons pas les paiements entre nous dans la filière, appelons le collègue, le fournisseur pour savoir comment il va, échangeons sur ce que l’on fait. »