Ce rôle volontaire lui permet également de développer des solutions de construction durables parfois inédites, et toujours adaptées à la configuration locale. Au-delà, ce principe favorise l’appropriation par le milieu naturel de la structure artificielle développée et permet la réintroduction de la biodiversité au sein de l’urbanisation.
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Ils ont une double fonction : la protection de l’écoquartier face à la puissance de l’énergie développée par la houle et les vagues ; l’intégration de dispositifs susceptibles d’accueillir la vie.
Les ingénieurs hydrauliciens et les ingénieurs environnementalistes ont donc mené des études approfondies pour certaines applications, destinées à mesurer le maintien des propriétés des caissons et à favoriser le développement des espèces.
Plusieurs dispositifs ont été retenus.
Au pied et sur la façade des caissons :
- La pose de gabions superposés à la base des caissons, permettant d’amorcer les corridors écologiques verticaux.
- L’installation de panneaux écoconçus, accrochés sur leur face avant. Ils servent d’abri pour certaines espèces et d’habitat pour d’autres.
Dans les chambres Jarlan :
- La création dans la partie basse d’aspérités et de rugosités dans le béton pour favoriser l’accroche des algues, des plantes aquatiques et des mollusques.
- La mise en place de structures d’habitats artificiels de tailles et de formes différentes.
Selon Solène Robic qui dirige l’équipe responsable des dossiers environnementaux chez Bouygues TP : "il n’existe pas de solution « clef en main ». De nombreux dispositifs ne ciblent à chaque fois qu’une espèce." Elle ajoute : "Avec la création de l’infrastructure maritime, nous ne pouvons pas limiter notre travail à une espèce. Notre réflexion s’étend à un écosystème. Par conséquent, nous avons un travail de R&D quotidien".