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ENVIRONNEMENT

A Monaco, les ouvrages artificiels immergés protègent la biodiversité

LA RÉDACTION, LE 4 FÉVRIER 2020
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A Monaco, les ouvrages artificiels immergés protègent la biodiversité
Le chantier de l’extension en mer de Monaco cherche par tous les moyens à minimiser son impact sur l’environnement. Pour compenser, il attribue des fonctionnalités écologiques aux ouvrages conçus, se muant ainsi en laboratoire consacré à l’écoconception.

Ce rôle volontaire lui permet également de développer des solutions de construction durables parfois inédites, et toujours adaptées à la configuration locale.  Au-delà, ce principe favorise l’appropriation par le milieu naturel de la structure artificielle développée et permet la réintroduction de la biodiversité au sein de l’urbanisation.

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En ce sens, les caissons de la ceinture de protection de l’écoquartier sont des "acteurs" prépondérants. Ces ouvrages, en grande partie immergés, se situent à des profondeurs comprises entre -20 mètres et la surface, une zone très importante pour la biodiversité marine.

Ils ont une double fonction : la protection de l’écoquartier face à la puissance de l’énergie développée par la houle et les vagues ; l’intégration de dispositifs susceptibles d’accueillir la vie.

Les ingénieurs hydrauliciens et les ingénieurs environnementalistes ont donc mené des études approfondies pour certaines applications, destinées à mesurer le maintien des propriétés des caissons et à favoriser le développement des espèces. 

Plusieurs dispositifs ont été retenus.

Au pied et sur la façade des caissons : 

- La pose de gabions superposés à la base des caissons, permettant d’amorcer les corridors écologiques verticaux. 
- L’installation de panneaux écoconçus, accrochés sur leur face avant. Ils servent d’abri pour certaines espèces et d’habitat pour d’autres. 

Dans les chambres Jarlan : 

- La création dans la partie basse d’aspérités et de rugosités dans le béton pour favoriser l’accroche des algues, des plantes aquatiques et des mollusques. 
- La mise en place de structures d’habitats artificiels de tailles et de formes différentes. 

Selon Solène Robic qui dirige l’équipe responsable des dossiers environnementaux chez Bouygues TP : "il n’existe pas de solution « clef en main ». De nombreux dispositifs ne ciblent à chaque fois qu’une espèce." Elle ajoute : "Avec la création de l’infrastructure maritime, nous ne pouvons pas limiter notre travail à une espèce. Notre réflexion s’étend à un écosystème. Par conséquent, nous avons un travail de R&D quotidien". 





Les panneaux écoconçus sont fixés sur la façade des caissons. 168 seront posés au total. Leur dimension est de 1.5 x 2.5 m
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