Réinventer les paysages autour des voies rapides métropolitaines strasbourgeoises, voilà tout l’enjeu d’un contrat signé mercredi entre l’Etat et l’Eurométropole de Strasbourg, la région Grand Est et le département du Bas-Rhin. Plus particulièrement, il porte sur ledéclassement puis le réaménagement en un vaste parc urbain des actuelles A35/A351.
Cette signature formalise en parallèle le lancement d’un atelier des territoires consistant en une démarche de concertation et de coconstruction qu’animera au fil des mois les paysagistes-urbanistes de l’agence TER, lauréate du marché des études pré-opérationnelles.
A l’issue de séries de rencontres avec les élus et des acteurs de l’aménagement (référents techniques des instances publiques), TER, remettra ses préconisations début 2020.
Le parc urbain métropolitain représente un projet de réaménagement à mener. Il est doté d’une enveloppe d’1 M€ en études (200.000 € pour l’Atelier des Territoires de juillet à décembre 2019 ; 800.000 € pour les études pré-opérationnelles à partir de 2020) et d’une seconde enveloppe de 20 M€ de travaux prévoyant notamment, au titre du Contrat de Plan Etat-Région, la requalification de l’A35, à quoi s’ajoutent des travaux d’aménagement multimodal de l’axe A 351-RN4, cofinancés par l’Etat, la région, le département et l’Eurométropole.
Combinées à l’ouverture concomitante de l’autoroute de Contournement Ouest de Strasbourg (COS) d’ici 2022, les mesures de requalification des A35/A351 contribueront à réduire drastiquement le trafic, de l’ordre de 40 000 à 50 000 véhicules par jour, dont 16 000 camions n’ayant plus accès à l’A35.