"Lorsque Volvo a commencé à explorer l’électromobilité en 2005, l’exigence était de réduire les émissions de carbone et la consommation de carburant en ville. Mais c’est réellement au cours des deux dernières années, que l’électromobilité a fait son apparition, se présentant comme un outil essentiel pour lutter contre le changement climatique", indique-t-elle.
PUBLICITÉ
Le véhicule électrique a ses avantages. Outre l’absence d’émissions, le bruit causé par le trafic sera inférieur d’environ 10 décibels par rapport aux camions diesel, soit la moitié. Des sondages ont également révélé que les conducteurs se sentaient plus heureux et plus reposés après une journée de travail au volant d’un camion électrique. Du point de vue de la sécurité, ils peuvent également entendre beaucoup plus facilement ce qui se passe autour du camion.
Les faibles niveaux sonores impactent également positivement la productivité. Les véhicules silencieux impliquent qu’ils peuvent circuler en dehors des heures de pointe, réduisant de 70% le nombre de camions sur les routes pendant la journée. En outre, les urbanistes étudient actuellement des moyens de collecter les ordures tout en supprimant le bruit de chargement et de déchargement.
"L’adoption de cette technologie sera lente. Elle s’imposera segment par segment, puis marché par marché. Dans la construction, c’est Volvo CE qui a été le fer de lance avec son premier bus hybride, son camions FE Hybrid de 26 t en 2010, et son 1er bus entièrement électrique en 2015. Les machines de chantier suivent la tendance notamment dans le compact", reprend la responsable.
Des obstacles restent à lever notamment dans le domaine de la technologie des batteries dont l’autonomie est encore limitée, le prix du produit utilisant la technologie sur batterie, etc.