Dans son quinzième plan, le Sedif a inscrit les études pour la mise en place d’un traitement par OIBP (osmose inverse basse pression) sur les filières de traitement de ses usines. Un premier projet d’un montant de 34 millions d’euros est d’ailleurs en cours pour équiper l’usine d’Arvigny qui produit de l’eau à partir de la nappe souterraine du calcaire de Champigny (94).
Aujourd’hui, le Sedif distribue 762 000 m3 d’eau de qualité sanitaire 24h/24, à domicile et sans déchet à ses 4,6 consommateurs. Il souhaite aller encore plus loin et concentre à présent ses efforts sur ses filières de traitement.
Ses trois objectifs principaux sont de fournir une « eau pure », en éliminant tous les micropolluants (résidus médicamenteux ou perturbateurs endocriniens), d’améliorer le goût de l’eau du robinet par la réduction voire la suppression du chlore et enfin, d’optimiser la teneur en calcaire de l’eau dans le but de réduire les dépenses liées à l’entartrage des appareils.
Pour 2018, il lance la première réalisation industrielle sur l’usine d’eau souterraine d’Arvigny qui prélève annuellement 25 500 m3 d’eau en moyenne par jour. La dureté de son eau est comprise entre 29 et 37°F et la teneur en nitrates entre 25 et 38 mg/l mais, après mise en place de l’unité de traitement membranaire, la première pourrait être de 10°F et la seconde inférieure à 25 mg/l.
D’autres marchés d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la réalisation des études sur l’insertion d’unités de traitement membranaires par OIBP sur ses usines de Choisy-le-Roi et Neuilly-sur-Marne (94) devraient aussi être attribués cette année, avec un montant des travaux évalué entre 400 et 500 millions d’euros.
Ces investissements ont également pour objectif de remédier à la présence du métaldéhyde (un pesticide) dans la ressource en eau d’Ile-de-France, tel que l’a révélé l’agence régionale de santé dans sa synthèse sur la qualité de l’eau pour l’année 2016.
Usine de production d’eau potable de Choisy-le-Roi. Crédit: Sedif
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