Le cabinet d’études Chronos a mené une prospective sur la place des technologies dans le secteur du bâtiment au profit du développement durable, rappelant que le BTP concentre 44% de la consommation énergétique et un quart des émissions nationales de CO2.
Le groupe Chronos commence par souligner que les autorités françaises se sont engagées à réduire de moitié les émissions de CO2 dans le secteur de la construction d’ici 2050. Pour y parvenir, les technologies de l’information et de la communication intégrées dans leur environnement peuvent constituer une solution viable : en effet, elles permettraient de mieux adapter le bâti aux besoins et usages des habitants, d’optimiser la consommation énergétique et de mettre en place des écosystèmes au sein desquels les bâtiments produiraient, stockeraient et échangeraient de l’énergie.
La prospective réalisée par Chronos a fait émerger quatre constatations : le développement de la technologie dans l’habitat présente aussi bien un potentiel que des limites ; l’individu a un rôle à jouer dans l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments ; certains segments comme les énergies renouvelables ou les smart grids ont des perspectives de croissance incertaines ; une économie de services mutualisés en rapport avec le secteur doit émerger. Ces pistes de travail ont été présentées par le cabinet d’études à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).