L’entreprise annonce que ses objectifs de réduction d’émissions carbone à court terme (2023-2030) ont été validés par la SBTi (Science Based Targets initiative), organisme international indépendant qui évalue la compatibilité des engagements climatiques des entreprises avec l’Accord de Paris. Cette validation atteste que la feuille de route de Kiloutou est conforme à un scénario de limitation du réchauffement climatique à 1,5°C.
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D’une part, une réduction de 42 % des émissions directes (scopes 1 et 2) d’ici 2030, en valeur absolue par rapport à 2023 et d’autre part, une baisse de 25 % des émissions indirectes (scope 3), notamment celles liées à la fabrication et à l’utilisation des matériels par les clients. Ces objectifs s’appliquent à l’ensemble des sept pays européens dans lesquels Kiloutou est implanté.
Cette validation intervient dans un contexte de mobilisation renforcée de Kiloutou sur les enjeux environnementaux. L’entreprise multiplie les initiatives pour décarboner ses activités. Parmi elles, le développement de la gamme iMPAKT, dédiée aux équipements à faibles émissions, qui a progressé de 45 % en valeur entre 2023 et 2024 en France, avant d’être déployée au Danemark et en Allemagne.
En parallèle, Kiloutou consacre chaque année 200 millions d’euros à l’achat de matériel neuf, dont un quart pour des équipements bas carbone. Le groupe collabore également avec Manitou pour rétrofiter des chariots télescopiques thermiques en modèles électriques, avec à la clé une réduction estimée de 40 % des émissions de CO₂ sur l’ensemble du cycle de vie des machines.
Autre levier : l’électrification progressive de sa flotte. En 2024, 38 % des véhicules d’entreprise étaient bas carbone, dont 19 % entièrement électriques.
Au-delà des technologies, Kiloutou mise aussi sur la mobilisation collective. En 2024, plus de 2 000 salariés ont participé au World CleanUp Day, organisé dans 300 agences, permettant la collecte de 11 tonnes de déchets.
Pour Olivier Colleau, président exécutif du groupe, cette stratégie s’inscrit dans un modèle économique naturellement plus durable : "Un matériel loué est utilisé deux à trois fois plus qu’un matériel acheté. C’est une solution à la fois économiquement avantageuse et écologiquement responsable".
Un constat renforcé par la progression continue du taux de pénétration de la location en France, passé de 35 % en 2009 à 52 % aujourd’hui.
