Le TMB – traitement mécano-biologique – fait les frais d’un article du Canard Enchaîné. Selon le journal satirique, cette filière, qui s’annonce pourtant comme la seule alternative aux usines d’incinération, est soumise à caution.
Le TMB est un processus de traitement des ordures ménagères aboutissant à la production de compost agricole. Selon ses détracteurs : "Ce procédé ne filtre rien du tout. Tous les déchets qui feront moins de 10 mm seront piégés dans le compost. Les médicaments, les fragments de seringues, les piles boutons… tout ça finira dans les champs." Des préventions aussi justifiées par les carences de la norme NFU 44051 qui définit la qualité du compost. L’article du Canard explique qu’elle tolère la présence de métaux lourds, qu’elle ne propose aucun système d’assurance qualité et qu’elle n’impose que deux à quatre analyses par an aux exploitants. Des réserves aussi admises par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) qui explique que la France est aujourd’hui le seul pays d’Europe à promouvoir le TMB pour faire un compost à vocation agricole. Le Canard, cite aussi Jean-Marie Durand, directeur adjoint au cabinet de la ministre de l’Ecologie : "Nous n’encourageons pas ce genre d’initiatives. Cinq usines de TMB sont actuellement en activité dans le pays, avec des résultats pas vraiment concluants. Et puis ce sont des infrastructures qui coûtent très cher." Pourtant, selon le Canard, une quarantaine d’usines de TMB est programmée d’ici à 2015 sur tout le territoire. Actuellement la construction de trois usines de TMB est programmée en Vendée, pour environ 80 M€ d’investissement. Les deux premières, d’une capacité de 35 000 t et 55 000 t sont attendues pour la fin 2011.
Le TMB est un processus de traitement des ordures ménagères aboutissant à la production de compost agricole. Selon ses détracteurs : "Ce procédé ne filtre rien du tout. Tous les déchets qui feront moins de 10 mm seront piégés dans le compost. Les médicaments, les fragments de seringues, les piles boutons… tout ça finira dans les champs." Des préventions aussi justifiées par les carences de la norme NFU 44051 qui définit la qualité du compost. L’article du Canard explique qu’elle tolère la présence de métaux lourds, qu’elle ne propose aucun système d’assurance qualité et qu’elle n’impose que deux à quatre analyses par an aux exploitants. Des réserves aussi admises par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) qui explique que la France est aujourd’hui le seul pays d’Europe à promouvoir le TMB pour faire un compost à vocation agricole. Le Canard, cite aussi Jean-Marie Durand, directeur adjoint au cabinet de la ministre de l’Ecologie : "Nous n’encourageons pas ce genre d’initiatives. Cinq usines de TMB sont actuellement en activité dans le pays, avec des résultats pas vraiment concluants. Et puis ce sont des infrastructures qui coûtent très cher." Pourtant, selon le Canard, une quarantaine d’usines de TMB est programmée d’ici à 2015 sur tout le territoire. Actuellement la construction de trois usines de TMB est programmée en Vendée, pour environ 80 M€ d’investissement. Les deux premières, d’une capacité de 35 000 t et 55 000 t sont attendues pour la fin 2011.
