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Le BTP reste le premier secteur recruteur en intérim malgré un repli de -8 %

LA RÉDACTION, LE 13 OCTOBRE 2025
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Le BTP reste le premier secteur recruteur en intérim malgré un repli de -8 %
Chaque trimestre, HelloWork publie son baromètre qui dresse un diaporama de l’évolution du marché de l’emploi. Au troisième trimestre 2025, le volume d’offres d’emploi poursuit son repli, avec un recul global de 8% du nombre d’offres d’emploi diffusées (CDI, CDD, intérim, alternance confondus). Toutefois, le volume d’offres reste élevé à près de 2,5 millions de publications, comparable aux niveaux observés à la même période en 2023.

Les autres principaux enseignements de ce baromètre sont les suivants :
CDI en repli (-12 %) et CDD en hausse (+18 %) : les entreprises misent sur la flexibilité.
L’alternance en forte baisse (-19 %),  impactée par la réduction des aides publiques.
Grand Est (-5 %) et PACA (-1 %) résistent mieux que la moyenne nationale.
Seule métropole en progression, Nice enregistre +10 % d’offres sur le trimestre.
Santé, social et services à la personne gros pourvoyeurs d’emplois (34 % des offres publiées).
Le BTP reste le premier secteur recruteur en intérim malgré un repli de -8 %.
L’industrie navale progresse de +18 %, portée par les grands chantiers de l’Ouest.

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Ce troisième trimestre marque la poursuite de la tendance baissière entamée en début d’année, avec une diminution de 8 % des offres par rapport au troisième trimestre 2024. Cette contraction reste néanmoins moins marquée que celle du deuxième trimestre 2025 (-11 %). Les mois d’été ont été particulièrement difficiles (-9 %), mais septembre laisse entrevoir un léger mieux avec un recul limité à -6 % par rapport à l’an passé. Dans un contexte politique et social instable, marqué notamment par la démission du Premier Ministre, aucun effet d’attentisme n’est visible : les entreprises semblent s’habituer à ce climat d’incertitude et poursuivent leurs recrutements à un rythme ajusté.

Les CDI enregistrent une nouvelle forte baisse sur un an (-12 %), prolongeant une tendance observée depuis octobre 2024 et confirmée au deuxième trimestre (-11 %).  En parallèle, les CDD progressent de manière notable (+18 %), notamment sur les mois d’août et septembre, tirés par la montée en puissance des services à la personne. L’intérim reste orienté à la baisse (-10 %), mais la chute semble moins brutale qu’au trimestre précédent et les données de septembre laissent entrevoir une stabilisation après neuf mois de recul continu. Enfin, l’alternance enregistre une chute spectaculaire (-19 %), qui s’explique par le double impact de la réduction des aides de l’État depuis avril et de l’augmentation des charges depuis juillet. Traditionnellement portée par une dynamique positive de mars à juillet, l’alternance a cette année connu une hausse concentrée sur les seuls mois de mars et avril, avant de décrocher nettement dès mai.

Toutes les régions sont concernées par le ralentissement, mais l’intensité varie selon les territoires. L’Île-de-France, première région pourvoyeuse d’emplois, résiste relativement mieux que la moyenne (-6,5 %). À l’inverse, Auvergne-Rhône-Alpes, deuxième région la plus dynamique habituellement, enregistre un recul marqué de -10 %. Les baisses les plus fortes sont observées en Nouvelle-Aquitaine (-15 %), en Pays de la Loire (-15 %) et en Occitanie (-11 %). Certaines régions affichent toutefois une résilience notable, comme la Provence-Alpes-Côte d’Azur (-1 %) et le Grand Est (-5 %).

La métropole du Grand Paris concentre à elle seule 37 % des offres urbaines et affiche une baisse contenue de -7 %. À l’inverse, plusieurs grandes métropoles subissent de lourdes corrections, notamment Nantes et Toulouse (-20 % chacune), Bordeaux (-18 %) et Lille (-18 %). Nice fait figure d’exception : la métropole connaît une progression des offres de +10 %, ce qui lui permet de gagner une place dans le classement national et de dépasser Strasbourg.

Le BTP et la construction demeurent le premier secteur pourvoyeur d’emplois en intérim, mais le secteur enregistre une nouvelle baisse de 8 % au troisième trimestre, après un recul déjà observé au printemps. Les difficultés sont encore plus marquées dans les secteurs industriels, où la production et la maintenance reculent de 15 %, la logistique, la supply chain et le transport de 21 %, et l’ingénierie industrielle de 16 %. Ces filières sont directement affectées par la conjoncture économique, comme en témoignent les arrêts de production dans plusieurs usines automobiles et la contraction des ventes qui fragilisent durablement leur activité.


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