Elliott Laffitte devient le nouveau Président de l'agence d'architecture A26

Elliott Laffitte est élu Président de l’agence d’architecture A26. Jusqu’alors directeur général associé, il remplace Marc Seifert dans le cadre de la présidence tournante d’A26 aujourd’hui classée 7ème agence d’architecture en France et dans le top 100 mondial. À cette occasion, Elliott Laffitte a dévoilé les grands axes stratégiques qui vont structurer son mandat.

Diplômé de l’École d’architecture de Paris-Villemin et passé par l’Université de Houston (Texas), Elliott Laffitte intègre l’agence Atelier BLM de Lionel Blancard de Léry et Jacques Mouzon en 1998, auxquels il s’associera en 2006. Entre temps, il s’envole à New York pour une première expérience au sein de l’agence Cicognani – Kalla Architects, spécialisée dans le résidentiel haut de gamme, puis passe un an à Rio de Janeiro auprès d’une agence brésilienne avec qui il collabore toujours aujourd’hui. Elliott Laffitte s’est très rapidement tourné vers l’urbanisme et le résidentiel alternant les projets d’habitat collectif, semi-collectif et individuel et guidé par la volonté de répondre à l’évolution des modes de vie (résidences aidées, logements adaptés aux seniors, familles monoparentales, coliving...). Il développe alors une approche centrée sur l’usager et ses besoins, que ce soit dans les espaces publics comme privés. En 2008, les trois associés ouvrent une filiale dans le Sud de la France et diversifient leurs activités en signant des programmes immobiliers mixtes, d’équipements (extension de la salle d’embarquement du Terminal 1 de l’aéroport de Nice Côte d’Azur), de bureaux ou encore de résidences seniors. En 2012, l’Atelier BLM et cinq autres cabinets spécialisés se regroupent pour créer l’agence d’architecture A26. La même année, Elliott Laffitte devient directeur général associé de la nouvelle entité qui compte alors près d’une centaine de collaborateurs. Treize ans après, il accède donc à la présidence d’A26 qui fait partie des dix plus grandes agences françaises avec 180 collaborateurs répartis dans plusieurs villes de France (Paris, Bordeaux, Nantes, Lyon, Blois, Aix-en-Provence).

Le nouveau président d’A26 a tenu à remercier les équipes de l’agence pour leur confiance et leur a présenté sa vision et ses priorités stratégiques pour demain. "L’architecture a toujours été pour moi une question de femmes et d’hommes et c’est pourquoi je souhaite placer l’humain au cœur de notre approche", a déclaré Elliott Laffitte, "d’abord car aujourd’hui, grâce à notre politique d’internalisation, nous avons la chance de pouvoir compter sur 180 collaborateurs qui représentent tous les métiers de la conception et de l’exécution. Et c’est de la somme de toutes ses expertises individuelles que nous tirons notre première singularité". Il souhaite donc tester et mettre en place de nouvelles organisations de travail pour aller encore plus loin en matière de transversalité et de montée en compétence des collaborateurs. "Dans un deuxième temps, notre approche se caractérise également par la volonté de toujours nous adapter aux environnements des projets sur lesquels nous nous positionnons. Il est donc essentiel de continuer à renforcer nos liens avec les acteurs locaux, qui connaissent leur territoire, ses ressources et ses dynamiques, pour préserver notre capacité à faire de la dentelle". Pour Elliott Laffitte, il s’agira donc de s’appuyer sur le maillage territorial de l’agence, aujourd’hui présente dans une dizaine de villes, pour développer des synergies et créer des espaces d’échanges entre les acteurs de la construction et de l’aménagement des territoires. "Enfin, il nous faut rester à l’écoute de nos concitoyens pour continuer à développer des projets qui auront vocation à durer. En tant qu’architecte, nous devons en effet inscrire nos pratiques dans une démarche plus durable, en nous interrogeant par exemple sur l’adaptabilité de nos réalisations face aux changements climatiques et aux évolutions sociétales ou encore en privilégiant la reconversion d’un bâti existant plutôt que d’avoir systématiquement recours à de la construction neuve, consommatrice de sols naturels", conclut Elliott Laffitte.