Un an après la fermeture du site, le tribunal de commerce de Paris vient de rendre sa décision sur le rachat des actifs fonciers et immobiliers des deux sites des Fonderies du Poitou : le site des Fonderies d’Ingrandes (43 ha, 40 000 m² de bâtiments) et le Centre d’Enfouissement Technique d’Oyré (35 ha).
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Depuis plus d’un an et demi, Lhyfe et TSE ont préparé ce rachat, accompagnés et soutenus par la Région Nouvelle-Aquitaine, par l’agglomération de Grand Châtellerault, par la Préfecture de la Vienne et la Sous-préfecture de Châtellerault, pour construire un projet commun qui dépasse la « simple » production d’hydrogène vert ou d’électricité verte.
La puissance photovoltaïque que TSE planifie d’installer sur le site du centre d’enfouissement ainsi que sur le site des Fonderies d’Ingrandes pourrait alimenter en électricité le site des Fonderies d’Ingrandes, et permettre à Lhyfe de produire un hydrogène vert et renouvelable.
Plusieurs entreprises ont déjà témoigné de leur intérêt pour rejoindre le site d’Ingrandes, en synergie avec Lhyfe et TSE, dont notamment une entreprise de logistique industrielle qui viendrait installer une plateforme logistique de 20 000 m², ainsi que des entreprises productrices de e-carburant (e-methanol et rDME).
À terme, ce hub énergétique vert devrait permettre, avec la contribution de toutes les entreprises concernées, la création de 250 à 300 emplois et représenterait un montant d’investissement de plusieurs centaines de millions d’euros.
Enfin, ce projet, précise la Préfecture de la Vienne, s’inscrit dans l’un des piliers de France 2030 (des financements pourraient être mobilisés à terme) comme le Conseil régional de Nouvelle Aquitaine qui doit dans le cadre de Neoterra disposer de soutiens financiers.