Rappelons que la politique RSE de Weber, déjà mise en lumière en 2020, repose sur trois piliers: concevoir des solutions pour une maison respectueuse de l’environnement, contribuer à l’épanouissement des professionnels du bâtiment et enfin, être un acteur de proximité fier de s’engager pour les territoires et le patrimoine local. En 2022, Marine Charles, nouvelle Directrice Générale de Weber France, a repris le flambeau et décidé d’accélérer la transformation environnementale:«Il s’agit de sujets prioritaires sur lesquels Weber France a déjà beaucoup investi et sur lesquels je souhaite continuer à étoffer notre leadership. J’ai fait le choix, dès mon arrivée, de créer un poste dédié à ces sujets au sein de mon Comité de Direction. C’est ainsi que Camille Fabre nous a rejoints en tant que Directrice de la Stratégie et de la Construction Durable». Et Camille Fabre de poursuivre: «Nous connaissons aujourd’hui l’impact du secteur du bâtiment, que ce soit en termes d’émissions de CO., de consommation de ressources ou de déchets générés. Nous savons aussi le potentiel de transformation de la filière pour contribuer à la stratégie nationale bas carbone. Nous devons agir et connaissons bien les leviers à activer chez Weber France : choix formulaires et offre verte, nouveaux modes constructifs, investissements d’avenir et excellence opérationnelle… les axes de travail sont nombreux ». Cette implication environnementale et sociétale compte des résultats tangibles.
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Sur l’ensemble de son parc, Weber a fait le choix d’une électricité renouvelable issue de la biomasse, du parc éolien ou de centrales solaires via un réseau de producteurs indépendants. Avec en points d’orgue: un contrôle de l’origine géographique de cette électricité pour privilégier une production locale et une traçabilité en temps réel certifiée qui a permis de diviser les émissions de CO2 liées à l’électricité par 3, soit de conclure à une économie de 500 tonnes de CO2. Dans la perspective de réduire son empreinte carbone et de restreindre l’extraction de matières premières vierges, Weber renforce son usage de matières premières de substitution, notamment en remplacement du ciment et du sable. Les usines de Ludres (54), Bonneuil-sur-Marne (94) et Nemours (77) substituent une partie des matières premières primaires utilisées dans la fabrication de leurs produits par des cendres de biomasse issues de l’industrie du papier (source locale). De nombreux mortiers colles gris voient ainsi leur composition en ciment substituée à hauteur de 15 % par ces cendres de biomasse. Quant aux mortiers et bétons d’usage courant, ce sont plus de 30 % de fines minérales qui ont été substitués par des cendres de biomasse. Dans cette même dynamique, le site de Sorgues (84) a bénéficié d’un investissement industriel afin d’être techniquement apte à utiliser un sable de moulage recyclé, issu de l’industrie des céramiques, en provenance de Saint-Gobain SEPR situé à seulement quelques kilomètres de l’usine.
Côté produits
Weber prend soin du contenant autant que du contenu et s’intéresse à des solutions de packaging plus vertueuses (vrac, papiers d’emballage issus de forêts certifiées PEFC ou
FSC gérées durablement, encres d’impression sans solvants). L’augmentation du contenu recyclé des packagings plastiques représente un axe de travail important. Ses housses et napperons de palettes incorporent désormais 50 % de plastique recyclé. En ce qui concerne les seaux, des initiatives sont aussi prises : le conditionnement du webersys aqua stop, dernière innovation dans le domaine de l’étanchéité liquide, inclut également 50 % de plastique recyclé. Cette composition sera étendue progressivement à un grand nombre de produits en seaux. Weber agit aussi sur la durabilité de ses produits. Ainsi, a-t-il étendu la DLU à 18 mois pour ses enduits de façade (monocouches allégés et lourds, enduits pour ITE, gamme Georges Weber, sous-enduits, parements, RPE et peintures) et à 2 ans pour ses colles à carrelage C1, C2 et C2S (de même que pour les joints). Avec toujours les mêmes objectifs : limiter le gaspillage et réduire les déchets. La gamme des «éco-engagés» dévoilée en 2020 fait la part belle, entre autres, aux technologies bas carbone (webercol fl ex éco, webercol façade), au biosourcé (webertherm XM natura et webertherm XM fibre de bois) ainsi qu’à la rationalisation des déchets (weberfloor service et webercollect). Au rang des nouveaux venus, en 2021, l’enduit de finition weber maxilin silco aquabalance fonde sa bonne durabilité esthétique sur un mécanisme physique et non sur l’usage de biocides. Il intègre un principe actif inorganique qui régule l’humidité de surface (génératrice de la croissance des algues et autres champignons) et fait barrière aux encrassements microbiologiques. Autres «éco-engagés» 2022, dans la catégorie Gros OEuvre & Travaux Publics, deux agents de démoulage prêts-à-l’emploi élaborés à partir de composés d’origine végétale. Weberad démoulage pur végétal et weberad démoulage émulsion végétale s’appliquent par pulvérisation avant le coulage sur les banches, les moules, afin de faciliter le décoffrage.