©M. Bajeux – AQC
Par Agence Qualité Construction, le 7 janvier 2021
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Bâtiment - Gros oeuvre
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L’eau présente dans le sol imprègne les embases de murs de maçonnerie enterrée, et remonte par capillarité à l’intérieur de ceux-ci. Cette humidité s’évapore par le parement hors-sol du mur, abandonnant les sels minéraux qu’elle a dissous dans les matériaux. Ce sont ces dépôts de sels minéraux, et des développements de micro-organismes, qui constituent les franges visibles en façade.Ce désordre concerne essentiellement les murs anciens construits en matériaux capillaires : pierres tendres, briques, bois...
Quelles sont les conséquences ? Des traces frangées ou ondulées en façade pouvant s’élever à plusieurs mètres.L’humidité entraîne l’apparition de salpêtre, de moisissures, le décollement des revêtements et le pourrissement des pièces de bois au contact.
Les principales causes ? L’absence d’arase étanche ou coupure de capillarité (les constructions anciennes n’en comportent généralement pas sauf emploi de pierres très peu capillaires en soubassement : schistes, ardoises, grès, granit), une mauvaise exécution de l’arase d’étanche (mal positionnée ou discontinue). Facteur aggravant : la présence de parement ou revêtement de façade peu perméable à la vapeur d’eau (enduit de mortier, doublage, revêtement d’imperméabilité).
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Les bonnes pratiques ? Bien positionner et bien réaliser l’arase étanche en construction neuve. En travaux sur existant, réaliser un diagnostic préalable ; si la réalisation d’une arase étanche efficace n’est pas réalisable, envisager un traitement curatif ou palliatif.
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sur LinkedIn Julia Tortorici, rédactrice en chef de BTP Construction.