Impacté par la crise sanitaire, le groupe Vicat a dû opérer des mesures d’adaptation des structures de coûts, dans le cadre d’un plan de réduction des coûts opérationnels de report d’investissements industriels non-stratégiques. Il a, par exemple, décidé de relocaliser son siège social, actuellement installé à La Défense (92), à L’Isle d’Abeau (38) près de Lyon (69). Les équipes « corporate » s’installeront dans ce centre opérationnel dès septembre.
PUBLICITÉ
Un groupe confiant pour l’avenir
Malgré le contexte, le groupe Vicat se veut rassurant. Au-delà de la trésorerie disponible, ses besoins de financement sont aujourd’hui couverts par des lignes de crédit non tirées, sécurisées, disponibles et suffisantes pour faire face aux prochaines échéances de remboursements. Les conditions et engagements (« covenants ») inscrits dans ses contrats de financement sont également respectés.
Des activités monde qui se tiennent
En Suisse, les activités Ciment et Béton & Granulats sont restées bien orientées malgré le contexte actuel. En Afrique de l’Ouest, l’activité est restée dynamique dans le Ciment, soutenue par des volumes et des prix favorablement orientés tandis que l’activité Granulats au Sénégal reste affectée par le fort ralentissement des chantiers publics d’infrastructures. Outre Atlantique, les activités américaines sont restées également bien orientées que ce soit dans les volumes comme les prix de vente. Néanmoins, le groupe Vicat a décidé de décaler l’augmentation de prix de vente du ciment, prévue initialement au printemps, au courant de l’été.
D’autre part, en Turquie et en Egypte, les niveaux d’activités sont restés affectés par des environnements macro-économiques et concurrentiels toujours difficiles sans que cela puisse être spécifiquement imputé à l’épidémie du COVID 19. En parallèle, après un début d’année particulièrement dynamique, les décisions de confinement et l’environnement concurrentiel du Kazakhstan, ont légèrement impacté les volumes et les prix de vente sur les mois d’avril et mai. Enfin, en Inde, après une interruption totale des opérations du 24 mars au 17 avril, l’activité a repris, mais à un rythme sensiblement plus bas que celui enregistré l’année dernière sur la même période. A noter toutefois que les prix de vente sont en nette amélioration.