Dans son courrier, adressé aux acheteurs des majors du BTP, l’UFL souligne un refus, de la part des grands groupes, à accepter les conditions générales de vente ou de location de leurs adhérents, alors que celles-ci constituent la base légale de la négociation commerciale.
PUBLICITÉ
Plusieurs dysfonctionnements
D’autres dysfonctionnements sont également dénoncés par l’UFL, tels que :
-L’application systématique de pénalités à sens unique pour des montants exorbitants,
- L’obligation pour le loueur de s’engager sur des prix pour 2 voire 3 ans, sans possibilité de les réviser pour quelque motif que ce soit, avec souvent des demandes d’alignement sur « le prix le plus bas constaté sur le marché »,
- Des clauses engageant la responsabilité des levageurs dans des proportions inacceptables (voire illégales),
- L’obligation de fournir des matériels de remplacement et de maintenir les matériels en état à des conditions financièrement irréalistes,
- Le transfert de responsabilité au détriment du loueur, alors qu’il n’a ni la maîtrise, ni la garde de l’engin loué.