Depuis 2015, la ville de Montreuil travaille en collaboration notamment avec des associations, des représentants des habitants du quartier Saint-Antoine (dit des « murs à pêches ») et les entreprises actuelles du site EIF où se trouve l’ancienne usine. Ensemble, elles réfléchissent à l’élaboration d’un projet de long terme afin que les « murs à pêches » soient reconnus au sein de la MGP (métropole du Grand Paris).
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Intitulé « Espaces imaginaires fertiles » en référence au nom de l’ancienne usine, le projet réactualise l’histoire des murs à pêches autour d’un « îlot manufacturier » qui conserve le patrimoine actuel et aborde la question de la dépollution par une solution de bioréduction.
Il comprendra 3000 m² d’espaces productifs, de coworking et de services partagés ainsi que 6000 m² dédiés à l’agriculture urbaine. Des espaces de commerces et d’ESS (économie sociale et solidaire), un concept d’hôtellerie écologique incluant 2500 m² pour la formation et 83 logements vont également être créés.
Le projet devrait permettre de passer de 25 emplois sur le site à 250 au terme de sa mise en œuvre.