Mise en service en juillet dernier, la centrale SBI (Société de Béton Industriel) de Saint-Nabord (88) dans les Vosges est la seconde unité fournie à l’industriel par le groupe Schwing-Stetter.

Créée en 2009 et dirigée par Julien Thiriet, un tout jeune patron de 25 ans, la Société de Béton Industriel a ouvert une première centrale à béton à Lure (70) en 2010, fournie par Schwing Stetter. En 2011, elle reprend une centrale à Bussurel (70). La centrale de Saint-Nabord, près d’Epinal, est donc la seconde livrée et installée par Schwing-Stetter. Très à l’écoute de ses clients, SBI, qui dispose de sa propre flotte de camions, est particulièrement inflexible sur l’adaptabilité et la qualité de ses bétons. « Nous avons souhaité une centrale à béton ultra moderne, propre et performante », souligne Julien Thiriet. Dotée d’un malaxeur de 2,5 m3 (« le plus gros des Vosges ! »), de quatre silos de 80 tonnes, et de cinq trémies à granulats de 40 m3, la centrale de St Nabord a une capacité de 114 m3 par heure. L’entreprise qui a investi 1,5 millions d’euros dans cette nouvelle unité, a fait le choix d’une centrale mobile. Montée sur skids, elle a la robustesse d’une centrale fixe tout en conservant l’avantage de la compacité et d’une installation rapide. Ecologique, ses commandes sont pneumatiques (pas de fuite d’huile), ses poussières filtrées par un système d’air-bag (simple, sans entretien), et le malaxeur est nettoyé à l’eau haute pression à chaque gâchée. « Notre centrale est équipée de la plus grosse goulotte de vidange du marché pour permettre un bon écoulement du béton et ainsi éviter toute agglomération de matière », poursuit fièrement Julien Thiriet, « elle est aussi tapissée d’une membrane en élastomère qui la préserve de l’usure ». Comme sur une centrale fixe, la maintenance est facilitée par des passerelles d’accès à l’étage pesage. Son système de dosage d’adjuvants pondéral offre une grande précision. « Le skip est équipé du système de treuil à 3 plateaux, breveté par Schwing Stetter, permettant de l’actionner avec des vitesses différentes lors des phases de démarrage, de montée et de vidange », ajoute Julien Thiriet. Enfin, un système de contrôle au remplissage autorise un juste dosage des camions-toupies. Le plus jeune bétonnier de France nous en dit davantage…