Vingt ans après sa création, cette collaboration poursuit le même cap : concilier activités extractives et protection de la faune, en particulier sur des projets complexes nécessitant un dialogue étroit entre exploitants et naturalistes. Ce partenariat s’est déjà traduit par de nombreuses actions de référence : édition du guide “Oiseaux des carrières”, élaboration de la Liste rouge des vertébrés terrestres en Rhône-Alpes (2008), déclinaison du Plan national d’actions “Sonneur à ventre jaune” (plaquette et session de formation en 2022), ainsi que des contributions au financement de l’Atlas des amphibiens et reptiles et de l’Atlas des chiroptères. Cette nouvelle étape vient pérenniser une dynamique commune de connaissance, de formation et de bonnes pratiques au bénéfice de la biodiversité et des territoires.
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Dans la pratique, la LPO Auvergne-Rhône-Alpes et l’Unicem Auvergne-Rhône-Alpes mèneront conjointement diverses actions visant à enrichir les connaissances naturalistes. Celles-ci incluront notamment le partage de données par la LPO. Des formations thématiques pourront également être organisées, afin de renforcer les compétences des collaborateurs des entreprises. Par ailleurs, des réunions réuniront les partenaires pour faire le point sur les actualités respectives des deux signataires et étudier les projets communs potentiels. Ces rencontres permettront également de valoriser les initiatives locales conduites entre entreprises et la LPO. L’information et la communication occupant une place centrale dans cette démarche, chaque partie s’engage à promouvoir l’accord, à encourager sa déclinaison départementale et à y faire référence dans ses supports et publications liés aux thématiques concernées. Les deux organisations maintiendront également une vigilance commune face aux activités illégales : elles mèneront régulièrement des démarches conjointes auprès des services de l’État et des juridictions compétentes pour faire cesser les extractions ou remblaiements illicites.
En renouvelant cet accord, la LPO régionale et l’Unicem AURA réaffirment une même ambition : concilier, sur le terrain, activité industrielle et préservation du vivant. Ce cadre commun, opérationnel et évolutif, donnera lieu dans les trois ans à des actions concrètes et à des retours d’expérience utiles à l’ensemble des acteurs du territoire. Il est évident que la transparence, le dialogue et l’amélioration continue constituent les fils conducteurs de cette coopération. À travers elle, la filière et le monde associatif posent les bases d’une écologie de projets, pragmatique et mesurable, au service de la biodiversité et des dynamiques locales.