Quelques jours après l’inauguration officielle de la gare Saint-Lazare, à Paris, Spie Batignolles a présenté ses résultats pour l’exercice 2011.
L’année dernière, le groupe de BTP a enregistré un chiffre d’affaires de 2,17 milliards d’euros, en progression par rapport à l’exercice 2010 (1,89 milliard d’euros). "Nous sommes en croissance permanente depuis 2003, date à laquelle nous avons pris notre indépendance", a précisé François-Xavier Clédat, Pdg de Spie Batignolles. Des chantiers d’importance, comme la LGV Est-Européenne-Phase 2, les Tour Carpe Diem et Horizons, le tunnel de la Croix-Rousse, la rénovation de la Maison de la Radio et quelques Partenariats Publics-Privés (contournement routier de Tarbes, contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, A63, etc.), ont soutenu l’activité de Spie Batignolles en 2011. "Chaque année, les PPP que nous signons génèrent un chiffre d’affaires de l’ordre de 10-15 %", a indiqué Jean-Charles Robin, directeur délégué administration, finances et stratégie de Spie Batignolles.
Pour 2012, le groupe entrevoit une croissance de son chiffre d’affaires de 3 %. Déjà, au premier trimestre, ce chiffre est 4 % supérieur à celui de 2011. "Notre carnet de commandes pour 2012 est à un niveau historiquement élevé, à plus de 2 milliards d’euros", a commenté François-Xavier Clédat. La construction de prisons, d’universités ou encore de barrages pour le compte de Voies Navigables de France (VNF) intéresse le groupe de BTP. A plus lointaine échéance, Spie Batignolles dit "rester ouvert à des opérations de croissance externe" en complément de ses activités. Et le Pdg de préciser : "Nous avons acquis Malet dans le Sud-Ouest de la France en 2009, il n’est pas exclu, par exemple, que nous rachetions à terme une entreprise présentant le même profil (travaux routiers, extraction de granulats et fabrication et mise en oeuvre d’enrobés) dans le nord. " Les dirigeants du groupe entendent néanmoins être "sélectifs" dans le choix des dossiers. "Nous voulons préserver notre identité de groupe inclassable", a conclu François-Xavier Clédat.